viernes, 8 de febrero de 2008

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Le Corbeau et le Renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jean de la Fontaine

E. P. F.

Le corbeau, le renard et l’ours

Alors, le renard partit très content de sa réussite avec le fromage. Mais, chemin faisant il rencontra un ours. Ce n’était pourtant pas n’importe quel ours, mais un ours qui avait l’air bête.
Le renard commença à lui parler intéressé par un pain frais que l’ours portait qui lui semblait fort appétissant. Comme il avait déjà trompé le corbeau -intelligent mais vaniteux- avec beaucoup de succès, il pensa qu’il serait plus aisé de trompé l'ours qui était, á son avis, bête comme ses pieds, et manger le fromage avec le pain convoité.

Voici donc qu'
il proposa à l’ours de parier leur repas en jouant aux cartes.
L’ours lui demanda s’ils pouvaient pratiquer avant de parier le fromage et le pain: le pari était fort risqué pour un ours gourmand, car celui qui gagnerait, aurait tout, et le fromage et le pain !

Les deux covenirent de jouer. Pendant qu’ils pratiquaient il s'est avéré que l'ours n’était pas capable de gagner son concurrent et le renard commençait à l'avance à savourer son repas magnifique.
Quelques minutes après ils commencèrent la partie de cartes. Au début la chance n’était pas du côté de l’ours, mais peu à peu il démontra sa grande maîtrise. Il n’était pas aussi bête que le renard pensait, et finalement c’est l’ours qui l'emporta.
Le visage du renard exprimait son bouleversement. Il avait si bonne opinion de lui qu’il n’arrivait pas à en croire à ses yeux.

Ne sous-estime jamais les gens:
celui qui parait bête
est peut-être le plus intelligent;
et celui qui parie ses biens
par avarice ou appât de gain,
ne va pas de la tête

et risque fort de se retrouver sans rien.

A. C. de A.

le corbeau et le renard

…le renard décida donc de couper le fromage en quatre morceaux:

-Un morceau serait pour le roi.

-Un autre pour l’homme le plus riche du village.

-Un autre pour la femme la plus belle.

-Et le dernier pour l’homme le plus sage.

Ces quatre personnes étaient les plus importantes du village et, comme le renard voulait faire une bonne impression sur eux, il leur porta lui-même son petit cadeau.

Trois jours après, le renard reçut une invitation du roi. Il l'invita au Palais Royal à une grande fête qui commémorait ses trente ans de régne.

Le lendemain, il reçut une lettre de la femme la plus belle du village. Elle l'invitait aussi à prendre le café chez elle au salon littéraire qu'elle tenait, entourée de tous les artistes et intellectuels, et parler tout l’après-midi!

L’homme le plus riche fut tellement touché qu'il lui envoya en juste retour, un grand panier plein de cadeaux et de norriture.

Mais, le dernier flatté lui amena une surprise: il décida d’aller chez lui pour lui poser une question: Où as-tu acheté ce fromage délicieux? Le renard se sentit offensé, s'énerva, bafouilla mais ne sut pas répondre, et le sage proféra proféra donc: Je le savait, tu l’as volé! Le renard ne put pas mentir et avoua toute l’histoire.

Le roi et la femme annulèrent leur invitations et l’homme riche lui demanda le remboursement du panier-cadeau.

Finalement, le renard fut emprisonné et condamné à envoyer au corbeau dix fromages aussi délicieux, bons et grands que celui qu’il avait volé!

Morale: “La flèche que tu lances contre un juste reviendra sur toi”.

M. P. A.

Le Corbeau, le Renard et sa Belle

Le renard était tellement content d'avoir le fromage, tout entier pour lui, qu'il choisit le chemin le plus court, empressé de partager son butin chez sa bien-aimée. Tout le monde sait que les renards, séducteurs récalcitrants, ont toujours quelque amour à conquérir et c'est pour ça qu'ils sont si astucieux.
Voilà Monsieur Renard, son grand fromage dans la bouche, qui monte à toute allure la montagne vers la tanière qui se trouvait tout en haut.
Or le chemin vers le sommet était long, d'autant plus long que le soleil de midi faisait son travail .
Le corbeau de son côté, ne pouvant pas s'empêcher de penser à son beau fromage dérobé de façon si humiliante par le renard survolait sur le chemin à une certaine distance. Il remarqua bientôt que le renard allait chez la plus belle coquette de la montagne : Mademoiselle Renarrite.
Bien que le corbeau ne soit pas aussi intelligent que le renard, cependant il trama une stratégie
pour tenter de récupérer son beau fromage. Perché sur une branche de l'arbre le plus proche de chez Mademoiselle Renarrite attendit le renard tranquillement. Quand le renard arriva juste au-dessous de sa branche il cria de sa rauque voix éraflée:
-Que vous êtes rapide ! C'est impossible voyons! Je viens juste de vous voir là à l'instant même, en train de jouir dans la cave avec la belle Renarrite ! Comment ça se fait que vous veniez de ce côté-là ?
Trop fatigué qu'il était pour penser clair et distinctement, le Renard s'inquiéta d'entendre que son amour était avec quelqu'un d'autre dans la cave. Alors, lâchant le gros fromage il s'empressa de découvrir qui était était en train de jouir à sa place avec la belle Renarrite.
Par la suite il suffit à Monsieur Corbeau de descendre de sa branche et de ramasser son beau fromage. Il eut même le temps de sourire une fois avant de s'envoler.

Moralité

Maîtresse Nécessité est une fée sans pareil

Elle rend justement intelligent

Quiconque dans le besoin suit ses conseils

LE RENARD ET LE CORBEAU (IIe partie).

J.R.G.

Oui! Maître Renard avait réussi, mais il n´avait pas considéré les qualités exceptionnelles de M. le Corbeau.
Aussi avons.nous M. le Renard (M.R.) qui courait comme un dératé. M. le Corbeau (M.C.) le suivait et ne le quittait pas des yeux dès sa hauteur. Alors que M.R. se fatiguait de plus en plus à cause des efforts pour éviter tous les obstacles qu´il trouvait dans sa fuite, M.C. le poursuivait calme et majestueux de son doux battement d´ailes.
Après une poursuite qui dura une demi-heure, plus ou moins, M.R. s´arrêta à l´ombre d´un grand arbre très branché. Il avait reprit son haleine lorsqu´il entendit une voix provenant de quelqu'un qui ne pouvait que l'inquiéter.
- Ça va, mon cher?
Quand M.R. eut reconnu la voix de M.C., son sang se gela dans ses veines, et il ne sut que faire, où aller..
- Réponds-moi, mon cher, montre-moi ta politesse, as-tu perdu ta langue, ta gueule est en panne?. As-tu besoin d'un peu d´eau fraîche?. Voyons, dis quelque chose, je n´ai vu aucun chat qui ait pu te voler ta langue. Ta langue est la seule à pouvoir te sauver. J'aimais très bien ce que tu me disais. Cela me faisait grand plaisir.
M.R. ne put articuler qu'un faible "Pardon" pour unique réponse, en même temps qu´il se souvenait que quelques amis lui avaient appris de ne rien faire contre ce corbeau qui provenait des fôrets du Nord où il était tristement célèbre par ses profonds et doulereux coups de bec.
- Je ne t´ai pas entendu, mais je parlerai pendant que ta voix récupère. D'abord, tu me rendras mon fromage. Ensuite, je commencerai à le manger et tu m'offriras tes meilleurs flatteries, ainsi tu pourras manger quelque miette qui tombera de ma bouche. À l'avenir tu travailleras pour moi, on ne peut pas dire que tu ne sois pas très intelligent.
-...mes enfants sont très affaimés..-dît M.R. d´une voix entrecoupée.
Et moi, aussi. Bien, parlons peu parlons vite! J'aime à croire que tes larmes signifient que tu es de mon avis. Mes intentions pour demain sont de chasser un grand coq dans une ferme que je te signalerai..tu devras être très éveillé pour t´enfuir avec le coq bien planté dans tes crocs. Gare à toi, le fermier se débrouille très bien avec son fusil de haute précision. C'est après quelques coups de ce genre que tu commenceras à ramasser tes profits et ce sera le début d'une grande association.
M.C. eut raison et M.R. devint riche.

On nous a dit beaucoup de fois: CEUX QUI SE RESSEMBLENT, S´ASSEMBLENT.

(J.R.G.)

25 de noviembre de 2007 19:37

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