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Les poèmes que vous allez lire ont été écrits par des élèves du niveau Intermédiaire (1ère année) comme conclusion à une exploitation en classe du poème « Déjeuner du matin » de Jacques Prévert :
Déjeuner du matin
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuillère
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré.
(Poème de Jacques Prévert. La chanson est interprétée par Marlene Dietrich. La récitation par Serge Reggiani)
ACTIVITÉ : Écrivez un poème sur les sentiments de la femme avec les mots suivants : Triste, seul (e), se promener, la ville, pleurer, idées noires, malheureux (se), gris (e), sans amis, ne sait où aller, aimer, la tristesse, la peur, l’amour, quel malheur, la honte, le bonheur, le/la pauvre, elle est fatiguée, elle dort mal, découvrir l’angoisse, manger peu, bizarre... |
CAUCHEMAR
Elle se sent tellement triste, tellement seule
Sans amis, sans personne à qui confier
Elle décide de se promener autour de la ville
Le matin gris semble partager sa tristesse
La pauvre pleure à chaudes larmes
Il pleut à verse
Le ciel pleure aussi avec elle
Sans savoir où aller
Ses démarches la conduisent à n’importe quel lieu
Loin des idées noires
En cherchant le bonheur
En cherchant l’amour
Quelqu’un qui l’aime
En fuyant de la honte
En échappant de la peur
Et la femme malheureuse court sans cesse
Sans ne rien trouver
Elle est fatiguée
Tout à coup, elle s’arrête
Il faut réfléchir
Qu’est-ce qui lui arrive?
Depuis quelques semaines elle dort mal,
Elle mange plutôt peu, plutôt rien
Il y a une réponse:
Elle est en train de découvrir l’angoisse
Quel malheur!!
Quelle bizarre situation!
Complètement mouillée
Seule dans la nuit…
Le réveil sonne
Quel cauchemar!!!!!
L. G. Intermedio 1º C
Sans espoir
Le lever du jour est triste parce qu’elle est seule
Elle se promène dans la ville qui l’a vue naître
Elle pleure pleine sa tête des idées noires
Elle est malheureuse
Son âme est grise comme le ciel
Elle se promène dans la vie sans amis
Elle ne sait pas oú aller
Elle pleure avec tristesse
Aucun ne l’aime pas
Elle a peur de ne pas rencontrer l’amour
Quel malheur de vie !
Elle sent de la honte pour ses pensées bizarres
Elle ne connait pas le bonheur
Elle est pauvre
Elle est fatiguée
Elle dort très mal
Elle a découvert l’angoisse....
Elle ne peut plus !
H. R., Intermedio 1º C
Poème
Je suis triste, désolée, malheureuse.
Je suis seule, sans amis.
J’ai peur.
Je sors, je me promène dans la ville.
Dehors tout est gris. Il pleut.
Je pleure.
Je suis fatiguée et aussi je ne sais pas où aller.
Je mange peu. Et je dors mal.
Dans le lit, beaucoup d’idées, ce sont des idées noires:
la tristesse, la pauvreté, la honte.
Et après je découvre l’angoisse: l’amour.
C’est bizarre.
Aimer.
Quel malheur!
L. R., Intermedio
Paroles et chevilles.
Dans les rues
de la ville
se promène Marie :
la tristesse, elle aussi,
qui devient sa complice…
Elle pleure, elle s’ennuie;
Malheureuse, sans amis,
toute sa vie passe en gris.
Elle voudrait s’écarter. Où aller ?
Elle a peur, très peur, quel malheur !
Elle ne peut plus pleurer,
car l’amour a coupé son bonheur.
Ah ! La pauvre ! Elle dort mal.
Elle découvre l’angoisse :
Quelles idées si noires !
C’est bizarre !
J. A. R., Intermedio 1º D
L’Angoisse
Je suis restée triste et seule
Tandis que mon amour
Se promenait dans la ville
Et j´ai continué à pleurer
Car des idées noires
Marchaient dans mon âme
Je sus devenue malheureuse
Je voyais tout gris
Je ne savais pas quoi faire
Sans amis
Sans un lieu où aller
Et la personne que j´aime
Était dans la rue
Même s´il pleuvait
La tristesse
La peur
L´amour
La honte
Je ne savais plus
Ce que je ressentais
Pendant que je me rendais compte
Que l´angoisse était arrivé….
S. P., Intermedio 1ºD
SANS ARRÊTER SA SOLITUDE
Elle est terrible
elle est terrible cette promenade,
elle pleure ces mémoires
dans la ville où elle a vécu l’amour,
maintenant la tristesse.
Découvrir un matin la solitude,
elle qui l’aimait
le bonheur qu’elle ressentait
dans ces bras.
Maintenant la peur,
la peur de ne pas savoir que faire
la honte d’avoir été abandonné,
sans une parole,
sans un regard.
Découvrir l’angoisse de ne pas sentir,
de ne pas être,
seulement se promener
sur les rues de la ville
sans savoir où aller
sans pouvoir pleurer
pas encore!
Le bruit des idées noires à sa tête
quand elle se promène toute seule
sans pouvoir s’arrêter.
E. M., Intermedio 1ºD
SENTIMENTS D’UNE FEMME
Elle est seule,
elle est triste,
elle est malheureuse.
Là, où habitait le bonheur,
règne maintenant la peur.
La peur de perdre l´amour,
l´amour d´un homme
qu´un jour
lui a promis de l´aimer toujours.
La tristesse arrive,
l´angoisse aussi.
Elle est pleine d´idées noires
qui la font crever.
Tout semble bizarre,
le matin est gris,
en plus, il pleut.
La pauvre, ne cesse pas de pleurer.
Elle ne sait pas que faire.
Sans amis, où aller ?
Elle est fatiguée,
elle dort mal,
elle mange peu.
Mais, qui est- elle ?
Où est-elle ?
Moi, je ne sais rien.
Mª T. R. P., Intermedio 1ºE
POÈME SUR LES SENTIMENTS DE LA FEMME
J´étais triste et seule
sans amis
sans rien dire
Je ne sais pas où aller
je ne sais pas que faire
Des idées noires et bêtes
courent vite dans ma tête
L´amour quel bonheur
la honte quel malheur
l´angoisse quelle chose bizarre
J´étais triste, j´avais peur
mes idées me mènent
à une tristesse sans cesse
L´amour quel bonheur
la honte quel malheur
l´angoisse quelle chose bizarre
Je ne peux pas manger
je suis très fatiguée
je veux mourir
je veux finir dans cette cruelle vie
Mª C. D. M., Intermedio 1º E
LA SOLITUDE D’UNE FEMME
J´ai pleuré et j´ai pleuré.
Qu´est-ce que je devais faire?
Où était-elle ma jeunesse?
Où étaient-elles mes années perdues?
J´étais seule.
Je n´avais pas d´amis.
Je n´avais pas d´argent.
Mais je ne pouvais pas continuer comme cela!
Je mourais d´angoisse, de tristesse.
Je pensais: Quel malheur!
Mais un jour l´amour a frappé à ma porte
Et petit à petit
J´ai commencé une nouvelle vie dans laquelle
Le bonheur étaiT tous les jours chez moi.
D. M., Intermedio 1º E
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