miércoles, 13 de febrero de 2008

Variations autour du poème "déjeuner du matin" de Jacques Prévert


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Les poèmes que vous allez lire ont été écrits par des élèves du niveau Intermédiaire (1ère année) comme conclusion à une exploitation en classe du poème « Déjeuner du matin » de Jacques Prévert :

Déjeuner du matin

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuillère
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré.

(Poème de Jacques Prévert. La chanson est interprétée par Marlene Dietrich. La récitation par Serge Reggiani)

ACTIVITÉ :

Écrivez un poème sur les sentiments de la femme avec les mots suivants :

Triste, seul (e), se promener, la ville, pleurer, idées noires, malheureux (se), gris (e), sans amis, ne sait où aller, aimer, la tristesse, la peur, l’amour, quel malheur, la honte, le bonheur, le/la pauvre, elle est fatiguée, elle dort mal, découvrir l’angoisse, manger peu, bizarre...






CAUCHEMAR


Elle se sent tellement triste, tellement seule

Sans amis, sans personne à qui confier

Elle décide de se promener autour de la ville

Le matin gris semble partager sa tristesse

La pauvre pleure à chaudes larmes

Il pleut à verse

Le ciel pleure aussi avec elle

Sans savoir où aller

Ses démarches la conduisent à n’importe quel lieu

Loin des idées noires

En cherchant le bonheur

En cherchant l’amour

Quelqu’un qui l’aime

En fuyant de la honte

En échappant de la peur

Et la femme malheureuse court sans cesse

Sans ne rien trouver

Elle est fatiguée

Tout à coup, elle s’arrête

Il faut réfléchir

Qu’est-ce qui lui arrive?

Depuis quelques semaines elle dort mal,

Elle mange plutôt peu, plutôt rien

Il y a une réponse:

Elle est en train de découvrir l’angoisse

Quel malheur!!

Quelle bizarre situation!

Complètement mouillée

Seule dans la nuit…

Elle mange peu

Le réveil sonne

Quel cauchemar!!!!!


L. G. Intermedio 1º C

















Sans espoir

Le lever du jour est triste parce qu’elle est seule

Elle se promène dans la ville qui l’a vue naître

Elle pleure pleine sa tête des idées noires

Elle est malheureuse

Son âme est grise comme le ciel

Elle se promène dans la vie sans amis

Elle ne sait pas oú aller

Elle pleure avec tristesse

Aucun ne l’aime pas

Elle a peur de ne pas rencontrer l’amour

Quel malheur de vie !

Elle sent de la honte pour ses pensées bizarres

Elle ne connait pas le bonheur

Elle est pauvre

Elle est fatiguée

Elle dort très mal


Elle a découvert l’angoisse....

Elle ne peut plus !

H. R., Intermedio 1º C



Poème

Je suis triste, désolée, malheureuse.

Je suis seule, sans amis.

J’ai peur.

Je sors, je me promène dans la ville.

Dehors tout est gris. Il pleut.

Je pleure.

Je suis fatiguée et aussi je ne sais pas où aller.

Je mange peu. Et je dors mal.

Dans le lit, beaucoup d’idées, ce sont des idées noires:

la tristesse, la pauvreté, la honte.

Et après je découvre l’angoisse: l’amour.

C’est bizarre.

Aimer.

Quel malheur!

L. R., Intermedio 1ºC

Paroles et chevilles.

Dans les rues

de la ville

se promène Marie :

la tristesse, elle aussi,

qui devient sa complice…

Elle pleure, elle s’ennuie;

Malheureuse, sans amis,

toute sa vie passe en gris.

Elle voudrait s’écarter. Où aller ?

Elle a peur, très peur, quel malheur !

Elle ne peut plus pleurer,

car l’amour a coupé son bonheur.

Ah ! La pauvre ! Elle dort mal.

Elle découvre l’angoisse :

Quelles idées si noires !

C’est bizarre !

J. A. R., Intermedio 1º D



L’Angoisse

Je suis restée triste et seule

Tandis que mon amour

Se promenait dans la ville

Et j´ai continué à pleurer

Car des idées noires

Marchaient dans mon âme

Je sus devenue malheureuse

Je voyais tout gris

Je ne savais pas quoi faire

Sans amis

Sans un lieu où aller

Et la personne que j´aime

Était dans la rue

Même s´il pleuvait

La tristesse

La peur

L´amour

La honte

Je ne savais plus

Ce que je ressentais

Pendant que je me rendais compte

Que l´angoisse était arrivé….

S. P., Intermedio 1ºD



SANS ARRÊTER SA SOLITUDE

Elle est terrible

elle est terrible cette promenade,

elle pleure ces mémoires

dans la ville où elle a vécu l’amour,

maintenant la tristesse.

Découvrir un matin la solitude,

elle qui l’aimait

le bonheur qu’elle ressentait

dans ces bras.

Maintenant la peur,

la peur de ne pas savoir que faire

la honte d’avoir été abandonné,

sans une parole,

sans un regard.

Découvrir l’angoisse de ne pas sentir,

de ne pas être,

seulement se promener

sur les rues de la ville

sans savoir où aller

sans pouvoir pleurer

pas encore!

Le bruit des idées noires à sa tête

quand elle se promène toute seule

sans pouvoir s’arrêter.

E. M., Intermedio 1ºD





SENTIMENTS D’UNE FEMME

Elle est seule,

elle est triste,

elle est malheureuse.

Là, où habitait le bonheur,

règne maintenant la peur.

La peur de perdre l´amour,

l´amour d´un homme

qu´un jour

lui a promis de l´aimer toujours.

La tristesse arrive,

l´angoisse aussi.

Elle est pleine d´idées noires

qui la font crever.

Tout semble bizarre,

le matin est gris,

en plus, il pleut.

La pauvre, ne cesse pas de pleurer.

Elle ne sait pas que faire.

Sans amis, où aller ?

Elle est fatiguée,

elle dort mal,

elle mange peu.

Mais, qui est- elle ?

Où est-elle ?

Moi, je ne sais rien.

Mª T. R. P., Intermedio 1ºE



POÈME SUR LES SENTIMENTS DE LA FEMME

J´étais triste et seule

sans amis

sans rien dire

Je ne sais pas où aller

je ne sais pas que faire

Des idées noires et bêtes

courent vite dans ma tête

L´amour quel bonheur

la honte quel malheur

l´angoisse quelle chose bizarre

J´étais triste, j´avais peur

mes idées me mènent

à une tristesse sans cesse

L´amour quel bonheur

la honte quel malheur

l´angoisse quelle chose bizarre

Je ne peux pas manger

je suis très fatiguée

je veux mourir

je veux finir dans cette cruelle vie


Mª C. D. M., Intermedio 1º E


LA SOLITUDE D’UNE FEMME


J´ai pleuré et j´ai pleuré.

Qu´est-ce que je devais faire?

Où était-elle ma jeunesse?

Où étaient-elles mes années perdues?

J´étais seule.

Je n´avais pas d´amis.

Je n´avais pas d´argent.

Mais je ne pouvais pas continuer comme cela!

Je mourais d´angoisse, de tristesse.

Je pensais: Quel malheur!

Mais un jour l´amour a frappé à ma porte

Et petit à petit

J´ai commencé une nouvelle vie dans laquelle

Le bonheur étaiT tous les jours chez moi.

D. M., Intermedio 1º E



martes, 12 de febrero de 2008

COUP DE FOUDRE: composition imaginative à partir de la transcription du début du film " Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain"



Mme Dupont prenait le métro pour rentrer chez elle. Tout à coup, un homme s´engouffra dans le wagon. Il était vraiment mal habillé : chaussures pas cirées, costume froissé… Il se détachait du peloton. C´est pour cela que tout le monde le regardait avec dédain. En plus, il transportait un grand carton ; Mme Dupont pensa qu´il s´agissait d´un cadeau… Le métro repartit et le carton tomba par terre ; Mme Dupont fut effleurée de la main par l´homme… au moment où les deux voulurent ramasser le cadeau. C´était bizarre, mais son cœur commença à battre la chamade. D´une traite, l´homme s’empara du carton et lui sourit… Le regard de l´homme était si tendre… Mme. Dupont arriva à sa station ; plus tard, chez elle, un doute affreux l´assaillit: et si elle était tombée amoureuse de l´homme du métro… Elle s´effondra devant la télévision, accablée par l´idée de l´amour. Sur le coup, elle résolut de changer sa vie. Elle commençait à voir l’amour d’un autre oeil…

Correspondance

Niveau Intermédiaire 1º


TRAVAIL RÉALISÉ EN CLASSE PAR GROUPES DE 4/5 ÉLÈVES :


TÂCHE D’EXPRESSION ÉCRITE


Vous avez fait une rencontre heureuse ou malheureuse par l’intermédiaire de Meetic (un site de rencontres).Vous rédigez un mél à un(e) ami(e) et vous exprimez vos sentiments sur cette rencontre. Vous pouvez exprimer votre satisfaction, votre surprise, vos craintes, votre mécontentement…



De : Catherine

À : Corinne

Objet : Je m’en fous de Meetic


Salut !

Je viens d’arriver du rendez-vous que j’ai eu ce soir. Tu sais ! J’attendais rencontrer un beau garçon comme Georges Cloony, mais non, il n’avait rien à voir avec lui. Mais tu te demanderas comment il était… Eh bien, je vais te raconter :

Il était très grand, fort, brun, avec de grosses lunettes. Et que dire de ses vêtements ! Oh là, là, quelle chemise ! Avec de gros carreaux rouges et blancs. Un pantalon large à taille haute. Et pour compléter la tenue « des bottes pointues à talon » !!!

Je n’attendais pas le « cowboy » solitaire !

Mais il faut dire qu’heureusement quand il a commencé à parler, j’ai écouté une voix douce, mélodieuse comme s’il s’agissait d’un rossignol. Il parlait tout le temps, quelle belle conversation : les vaches, les poules, les cochons… tous les animaux de la ferme !

Meetic m’a trompé. Je suis très malheureuse !!!


Auteurs: T. R., C. D., L. M., M. M.


De: segolene@royal.fr

À: amelie@poulain.fr

Objet: Mon Dieu!


Salut,

Je t’écris pour te raconter mon rendez-vous avec un homme grâce à Meetic. La rencontre a été horrible. Je suis très déçue. Je suis allée chez le coiffeur et j’avais acheté une robe à la mode très chère parce que j’étais folle de joie pour assister à la rencontre.

D’abord, nous nous sommes rencontrés à dix heures du soir au restaurant « Eh Voilà ». Il savait que jétais végétarienne mais au restaurant tous les plats avaient de la viande.

Mon copain, qui s’appelait Pierre, avait 65 ans. Il m’avait dit qu’il avait 40 ans.

Je l’ai attendu pendant une heure parce qu’il avait oublié le rendez-vous. Il portait une tenue négligée.

Nous avons parlé de nos goûts et nous n’avions rien en commun. Ce que je déteste, c’est le tabac. Il n’arrêtait pas de fumer.

J’ai été étonnée quand il m’a dit qu’il venait de sortir de prison. Il voulait un autre rendez-vous, mais je ne veux plus le voir. Ce qui m’effraie c’est qu’il m’appelle une autre fois.

Grosses bises,


Auteurs : R. L., M. P., M. M., F. B., E. P.



De :

À :

Objet : Quelle déception

Le 5 décembre 2007

Chère Marie,

Je suis vraiment désolée. J’ai suivi ton conseil donc j’ai contacté avec Meetic. J’ai connu un garçon et au début tout allait bien et tout était merveilleux.

Pendant deux semaines on a beaucoup utilisé le mail, le chat et aussi le téléphone. C’était incroyable, on dirait des âmes sœurs : nos goûts, nos hobbys, nos intérêts étaient les mêmes.

Finalement nous avons eu un rendez-vous pour dîner chez Maxim’s. Ça a été le pire rendez-vous de toute ma vie… Je l’attendais depuis quelques minutes quand il est arrivé. Comment te l’expliquer ! Ça a été très surprenant ! Tout de suite, devant moi, il y avait un homme aussi âgé que Mathusalem qui m’a demandé si j’étais Sylvie, avec un sourire magnifique mais… sans dents. Et alors, je lui ai dit que non, que je m’appelais Sophie et que j’attendais mon compagnon. Après je suis partie.

Maintenant je suis très désolée, donc la prochaine fois je demanderai une photo avant d’aller au rendez-vous. En ce moment je trouve impossible de faire un nouvel essai pour rencontrer quelqu’un.

Est-ce que tu as quelque chose à faire ce week-end ?


Auteurs: M. V., S. F., L. R., N. P.




De: Marie Chantaille

À: Céline Dion

Objet: Rencontre amoureuse


Salut Céline,

Ça va? Je veux te raconter une chose importante à propos de ma rencontre amoureuse avec l’homme que j’ai connu à Meetic.

Hier, je l’ai vu pour la première fois et je l’ai trouvé formidable parce qu’il est très attractif, intelligent et je me suis beaucoup amusée avec lui.

Je suis surprise que tout ait bien marché !

J’aimerais le voir une autre fois pour nous connaître mieux et puis, faire quelque chose ensemble, par exemple, je meurs d’envie d’aller au cinéma avec lui.

Je souhaiterais que tu le connaisses un jour et que tu me donnes ton avis sur lui.

Grosses bises,

P.S. Téléphone-moi !


Auteurs: H. R., C. B., A. I. P., S. R.


viernes, 8 de febrero de 2008

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Le Corbeau et le Renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jean de la Fontaine

E. P. F.

Le corbeau, le renard et l’ours

Alors, le renard partit très content de sa réussite avec le fromage. Mais, chemin faisant il rencontra un ours. Ce n’était pourtant pas n’importe quel ours, mais un ours qui avait l’air bête.
Le renard commença à lui parler intéressé par un pain frais que l’ours portait qui lui semblait fort appétissant. Comme il avait déjà trompé le corbeau -intelligent mais vaniteux- avec beaucoup de succès, il pensa qu’il serait plus aisé de trompé l'ours qui était, á son avis, bête comme ses pieds, et manger le fromage avec le pain convoité.

Voici donc qu'
il proposa à l’ours de parier leur repas en jouant aux cartes.
L’ours lui demanda s’ils pouvaient pratiquer avant de parier le fromage et le pain: le pari était fort risqué pour un ours gourmand, car celui qui gagnerait, aurait tout, et le fromage et le pain !

Les deux covenirent de jouer. Pendant qu’ils pratiquaient il s'est avéré que l'ours n’était pas capable de gagner son concurrent et le renard commençait à l'avance à savourer son repas magnifique.
Quelques minutes après ils commencèrent la partie de cartes. Au début la chance n’était pas du côté de l’ours, mais peu à peu il démontra sa grande maîtrise. Il n’était pas aussi bête que le renard pensait, et finalement c’est l’ours qui l'emporta.
Le visage du renard exprimait son bouleversement. Il avait si bonne opinion de lui qu’il n’arrivait pas à en croire à ses yeux.

Ne sous-estime jamais les gens:
celui qui parait bête
est peut-être le plus intelligent;
et celui qui parie ses biens
par avarice ou appât de gain,
ne va pas de la tête

et risque fort de se retrouver sans rien.

A. C. de A.

le corbeau et le renard

…le renard décida donc de couper le fromage en quatre morceaux:

-Un morceau serait pour le roi.

-Un autre pour l’homme le plus riche du village.

-Un autre pour la femme la plus belle.

-Et le dernier pour l’homme le plus sage.

Ces quatre personnes étaient les plus importantes du village et, comme le renard voulait faire une bonne impression sur eux, il leur porta lui-même son petit cadeau.

Trois jours après, le renard reçut une invitation du roi. Il l'invita au Palais Royal à une grande fête qui commémorait ses trente ans de régne.

Le lendemain, il reçut une lettre de la femme la plus belle du village. Elle l'invitait aussi à prendre le café chez elle au salon littéraire qu'elle tenait, entourée de tous les artistes et intellectuels, et parler tout l’après-midi!

L’homme le plus riche fut tellement touché qu'il lui envoya en juste retour, un grand panier plein de cadeaux et de norriture.

Mais, le dernier flatté lui amena une surprise: il décida d’aller chez lui pour lui poser une question: Où as-tu acheté ce fromage délicieux? Le renard se sentit offensé, s'énerva, bafouilla mais ne sut pas répondre, et le sage proféra proféra donc: Je le savait, tu l’as volé! Le renard ne put pas mentir et avoua toute l’histoire.

Le roi et la femme annulèrent leur invitations et l’homme riche lui demanda le remboursement du panier-cadeau.

Finalement, le renard fut emprisonné et condamné à envoyer au corbeau dix fromages aussi délicieux, bons et grands que celui qu’il avait volé!

Morale: “La flèche que tu lances contre un juste reviendra sur toi”.

M. P. A.

Le Corbeau, le Renard et sa Belle

Le renard était tellement content d'avoir le fromage, tout entier pour lui, qu'il choisit le chemin le plus court, empressé de partager son butin chez sa bien-aimée. Tout le monde sait que les renards, séducteurs récalcitrants, ont toujours quelque amour à conquérir et c'est pour ça qu'ils sont si astucieux.
Voilà Monsieur Renard, son grand fromage dans la bouche, qui monte à toute allure la montagne vers la tanière qui se trouvait tout en haut.
Or le chemin vers le sommet était long, d'autant plus long que le soleil de midi faisait son travail .
Le corbeau de son côté, ne pouvant pas s'empêcher de penser à son beau fromage dérobé de façon si humiliante par le renard survolait sur le chemin à une certaine distance. Il remarqua bientôt que le renard allait chez la plus belle coquette de la montagne : Mademoiselle Renarrite.
Bien que le corbeau ne soit pas aussi intelligent que le renard, cependant il trama une stratégie
pour tenter de récupérer son beau fromage. Perché sur une branche de l'arbre le plus proche de chez Mademoiselle Renarrite attendit le renard tranquillement. Quand le renard arriva juste au-dessous de sa branche il cria de sa rauque voix éraflée:
-Que vous êtes rapide ! C'est impossible voyons! Je viens juste de vous voir là à l'instant même, en train de jouir dans la cave avec la belle Renarrite ! Comment ça se fait que vous veniez de ce côté-là ?
Trop fatigué qu'il était pour penser clair et distinctement, le Renard s'inquiéta d'entendre que son amour était avec quelqu'un d'autre dans la cave. Alors, lâchant le gros fromage il s'empressa de découvrir qui était était en train de jouir à sa place avec la belle Renarrite.
Par la suite il suffit à Monsieur Corbeau de descendre de sa branche et de ramasser son beau fromage. Il eut même le temps de sourire une fois avant de s'envoler.

Moralité

Maîtresse Nécessité est une fée sans pareil

Elle rend justement intelligent

Quiconque dans le besoin suit ses conseils

LE RENARD ET LE CORBEAU (IIe partie).

J.R.G.

Oui! Maître Renard avait réussi, mais il n´avait pas considéré les qualités exceptionnelles de M. le Corbeau.
Aussi avons.nous M. le Renard (M.R.) qui courait comme un dératé. M. le Corbeau (M.C.) le suivait et ne le quittait pas des yeux dès sa hauteur. Alors que M.R. se fatiguait de plus en plus à cause des efforts pour éviter tous les obstacles qu´il trouvait dans sa fuite, M.C. le poursuivait calme et majestueux de son doux battement d´ailes.
Après une poursuite qui dura une demi-heure, plus ou moins, M.R. s´arrêta à l´ombre d´un grand arbre très branché. Il avait reprit son haleine lorsqu´il entendit une voix provenant de quelqu'un qui ne pouvait que l'inquiéter.
- Ça va, mon cher?
Quand M.R. eut reconnu la voix de M.C., son sang se gela dans ses veines, et il ne sut que faire, où aller..
- Réponds-moi, mon cher, montre-moi ta politesse, as-tu perdu ta langue, ta gueule est en panne?. As-tu besoin d'un peu d´eau fraîche?. Voyons, dis quelque chose, je n´ai vu aucun chat qui ait pu te voler ta langue. Ta langue est la seule à pouvoir te sauver. J'aimais très bien ce que tu me disais. Cela me faisait grand plaisir.
M.R. ne put articuler qu'un faible "Pardon" pour unique réponse, en même temps qu´il se souvenait que quelques amis lui avaient appris de ne rien faire contre ce corbeau qui provenait des fôrets du Nord où il était tristement célèbre par ses profonds et doulereux coups de bec.
- Je ne t´ai pas entendu, mais je parlerai pendant que ta voix récupère. D'abord, tu me rendras mon fromage. Ensuite, je commencerai à le manger et tu m'offriras tes meilleurs flatteries, ainsi tu pourras manger quelque miette qui tombera de ma bouche. À l'avenir tu travailleras pour moi, on ne peut pas dire que tu ne sois pas très intelligent.
-...mes enfants sont très affaimés..-dît M.R. d´une voix entrecoupée.
Et moi, aussi. Bien, parlons peu parlons vite! J'aime à croire que tes larmes signifient que tu es de mon avis. Mes intentions pour demain sont de chasser un grand coq dans une ferme que je te signalerai..tu devras être très éveillé pour t´enfuir avec le coq bien planté dans tes crocs. Gare à toi, le fermier se débrouille très bien avec son fusil de haute précision. C'est après quelques coups de ce genre que tu commenceras à ramasser tes profits et ce sera le début d'une grande association.
M.C. eut raison et M.R. devint riche.

On nous a dit beaucoup de fois: CEUX QUI SE RESSEMBLENT, S´ASSEMBLENT.

(J.R.G.)

25 de noviembre de 2007 19:37